La pratique de l’estampe en taille douce a longtemps été une expérience frustrante pour moi : je me cognais aux petites dimensions des matrices (l’habitude, le prix des métaux, la dimension des rouleaux et des plateaux des presses, ..). J’ai donc décidé d’affronter la frustration et de passer au grand format. C’est la grande presse de l’Atelier aux Lilas (l’inquiétante « TGP ») qui m’en a donné l’occasion. Qu’arrive-t-il aux estampes quand on raisonne en mètres, en kilos et non plus en centimètres et en grammes, quand on utilise des feuilles de zinc de toiture et non plus les plaques bien polies de Tartaix ? Il arrive (il m’arrive) qu’on se met à marcher dans ses images. Un rêve de peintre lettré chinois, de Wanderer dans les Alpes…