Suite du texte de présentation:

Les dieux et les déesses ressemblent aux hommes : ils ont des parents, des grands-parents, des arrière-grands-parents, des enfants, des oncles et des tantes, des cousins et des cousines, des copains et des copines, etc. Dans chaque famille du jeu, il y a les dieux ou les déesses les plus importants dans la mythologie ; ce ne sont pas toujours les parents et les grands parents d’un enfant (comme dans le jeu traditionnel des sept familles). En fait, il y a beaucoup de sortes de famille. Dans le monde, mais aussi en France.

La famille du Livre est différente des autres familles. Les personnages ne sont pas des dieux. Ce sont comme des rois ; on les appelle les patriarches. Les patriarches croient qu’il n’y a qu’un seul dieu qu’on ne peut pas voir et à qui on doit obéir. Leur histoire est racontée dans les livres sacrés des juifs (la Bible), des chrétiens (l’Ancien Testament) et des musulmans (le Coran). Il y a beaucoup de juifs, de chrétiens et de musulmans en France.

Les mythologies du jeu viennent de tous les continents ; chacune est associée à une couleur. La couleur de la famille est celle du cadre qui entoure la carte. Les dieux et déesses ont parfois des noms difficiles à prononcer en français ; c’est pour cela qu’on les a numérotés. Pour les appeler quand on joue, on peut utiliser le nom de la famille et le nom du dieu, ou bien on peut tout simplement appeler une couleur et un numéro.

Le numéro 1 est donné à la divinité la plus importante de la mythologie ou bien à la divinité qui est la première dans le temps : le premier ancêtre. Du coup, le numéro 6 revient soit à une divinité moins importante soit au personnage le plus récent. Dans plusieurs mythologies, le personnage le plus récent est un humain ou bien l’humanité toute entière, car les mythologies servent presque toujours à expliquer d’où viennent les humains et pourquoi ils sont comme ils sont.